"De Pierre Lods à Docta :    Médina, la cité muse"

Louis Bassene est né en 1953 à Seleky-Bahinbané, en Casamance.

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De 1971 à 1978, Louis Bassene a suivi une première formation au Conservatoire National de Musique et d’Art dramatique, avant d’intégrer l’École Nationale des Beaux-Arts de Dakar (1978 à 1982).

 

Louis Bassene a donc été musicien avec d’être un artiste plasticien, c’est un homme polyvalent. On lui doit notamment l’illustration de nombreux livres dont « Racines » d’Alex Haley, paru aux éditions Trois Fleuves du Sénégal, ou encore  la réalisation d’une fresque à Paris, au siège de la RTL.

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Louis Bassene a été lauréat du 3ème prix du Salon National des artistes plasticiens sénégalais. Il a participé à de nombreuses expositions à Dakar, comme en Europe (Allemagne, Belgique par exemple), au Canada et aux États-Unis. Au Sénégal, il est sélectionné en 1992 à la Biennale de l’art contemporain africain, Dak’Art. Il a exposé également au Goethe Institut de Dakar. Sa dernière exposition individuelle dans la capitale sénégalaise remonte à 2012, au musée Théodore Monod. À l’étranger, il est présent à l’exposition internationale de Séville ou encore à l’exposition itinérante « Art Contemporain du Sénégal » à l’arche de la Défense de Paris.

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Louis Bassene s’inspire de son environnement immédiat pour concevoir ses œuvres. Sa quête artistique questionne les identités et la place des spiritualités traditionnelles de sa région natale de Casamance. Ses recherches portent sur les rapports sociaux entre les membres du clan, et les relations cosmogoniques entre le visible et l’invisible habitent ses œuvres.

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Dans la culture Joola, ethnie dont Louis Bassene est issu, l’homme ne meurt pas, il change d’étape. Ainsi, dans la technique du bas-relief qu’il a pratiquée tout au long de sa carrière, il intègre des objets de récupération, car sa conviction est que tout objet soit disant mort parce que jeté à la poubelle, ne change que d’étape et retrouve la vie dès qu’il est intégré dans une œuvre d’art. Dans sa démarche artistique, Louis Bassene est dans une quête perpétuelle d’équilibre à établir entre l’homme, ses croyances, et la nature. Les objets jetés, récupérés et intégrés dans ses tableaux et ses sculptures interpellent sur la manière de consommer et plus généralement sur les rapports avec l’invisible.

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Louis Bassene est un pensionnaire du village des Arts de Dakar.